Salut Nappe,
nappe phreatique a écrit :
Très très peu de masque (une cheminée)
J'ai deux propositions d'une société artisanale que je connais bien :
du matos européen (rachat bonifié 5 ou 10% selon les cas, de env 0,32 à 0,34 euros kWh
une propo de 24 panneaux (39 m2) pour 6kWC à 16 KE, CA annuel estimé à 1850 euros,
Avec un masque pratiquement inexistant même à 0.32 euro le KWh, tu devrais tourner autour de 2000 2100 euros si c’est dans la région de Clermont.
nappe phreatique a écrit :
et une autre de 28 panneaux (45 m2) pour 7 kWC à 20 KE, mais avec un technologie micro-onduleur (1 par panneau) garanti 20 ans (!!) (enphase energy)
Cette dernière propos est plus chère mais son rendement financier final est meilleur.
C’est-à-dire ? si tu n’as pas de masque le rendement ne devrait pas être supérieur à la solution un seul onduleur, attention à la pub souvent mensongère.
(En fin de post je te mets un extrait d'un avis compétant sur le Forum photovoltaïque)
nappe phreatique a écrit :
Je me méfie énormément des faux frais (raccordement, consuel, abonnement du compteur de production et autorisation de fournir du courant....),
Normalement il est souhaitable d’avoir un devis net tout compris hors abonnement évidemment (62.4 euros / an par abonnement pour 2013)
Pour exemple : deux install de 4.5 KWc chacune vont être posées la semaine prochaine. Le devis ( datant de Mars 2012) net (consuel + branchement ERDF +Matos+ pose+dossier administratif) est de 13500 euros par install.
Nous sommes à peu près dans les mêmes tarifs. 13500 X 6 /4.5 = 18 KE, tu es à 16KE, si tu rajoutes le consuel et le branchement, ce doit être kif kif.
Tout dépend aussi du matos, perso c’est onduleur SMA, panneaux AleoSolar, intégration easy roof et écran sous toiture.
nappe phreatique a écrit :
ainsi que du rendement réel des panneaux (ici, il pleut tres tres tres peu, en moyenne comme à Marseille, 250 mm cette année pour l'instant, et les surfaces sont vite sales : sable, poussière et autres, qu'en est-il sur le rendement ?
L’effet sur le rendement : pas de quoi « fouetter un chat », ce n'est pas la peine d'envoyer "la mère Denis"
pour nettoyer.
nappe phreatique a écrit :
Bref, ce n'est qu'un projet, le but est d'en tirer un meilleur rendement qu'a la banque (ça ne devrait pas etre tres dur), mais avec de la fiabilité, et éviter les grosses mauvais surprises (couts non pris en compte).
Non pas très dur.
Pour te donner une idée avec un recul de trois ans en tenant compte des trois paramètres suivants :
La perte de rendement des panneaux dans le temps .
La variation d'ensoleillement.
La réactualisation du tarif EDF.
Un investissement de 21500 euros, un CI de 50%
Cela donne les résultats suivant pour 2 fois 2.22 KWc soit 4.44 KWc
2010 3685 euros 6127 KWh Moins un abonnement de 58.2 X 2 = 116.4 euros (deux install)
2011 3975 euros 6413 KWh Moins un abonnement de 60.6 X 2 = 121.2 euros (deux install)
2012 3725 euros 5759 KWh Moins un abonnement de 62.4 X 2 = 124.8 euros (deux install)
Mais avec un tarif de 0.60175 au démarrage en 2010 et 0.645 euros le KWh en 2013
Pour les deux nouvelles install je serai à 0.3475 euro le KWh. pour démarrer
et un CI de 11%.
Gain net (assurance, abonnement, impôt, et cotisations sociales déduits) escompté: 3400 euros, donc moins intéressant qu'en 2009 mais toujours avec un rendement nettement supérieur à n'importe quel placement garantie.
Voilou,
Cordialement,
Alain30.
PS (avis sur avantages et inconvénients des micro onduleurs.)
http://forum-photovoltaique.fr/viewtopi ... 16&t=27266
On voit de plus en plus d'offres d'installation de 3 à 9 kWc utilisant des micro-onduleurs, toutes d'une certaine marque (preuve que leur commerciaux font du bon boulot
)
La question est donc : est-il pertinent ou pas d'utiliser des micro-onduleurs ? Avantages, inconvénients ?
En fait, il est difficile de donner une réponse définitive. Cela dépend du projet. On peut regarder les principaux points :
- Ombres importantes : avantage au micro
- Multi orientation : avantage au micro
- Sécurité : avantage au micro (pas de forte tension DC)
- Facilité de pose : à peu près équivalent, mais plus difficile pour le micro en intégration totale
- Maintenance : si intégration totale, plus difficile avec le micro
- Efficacité, rendement : si pas d'ombre, un onduleur string TL sera plus performant
- Fiabilité : équivalent. En cas de panne sur un onduleur string, toute l'installation est à l'arrêt (mais avec un onduleur de marque, le SAV est fait en quelques jours et s'il faut changer l'onduleur, son remplacement se fait en 5 minutes) alors qu'avec un micro on ne perd que le module concerné (mais son remplacement sera plus difficile). Par contre, une chose est sure, plus y a de micros, plus y a de risque de panne.
- Coût : avantage onduleur string. Mais si on rajoute les coûts liés au boitier DC, au final c'est à peu près égal sur les petites installation de 2-3 kWc.
- Communication : Les kits avec micro sont quasiment toujours vendus avec un système de surveillance (E-gate, Gateway, passerelle, ...) sur Internet. Les onduleurs strings ont tous également la possibilité d'un suivi local (gratuit) ou sur Internet (généralement payant). Le suivi sur Internet entraine pratiquement toujours un surcoût d'au minimum 200€ (soit on doit payer le hardware, soit l'hébergement).
- Suivi de l'installation : L'argument principal des vendeurs de micros est qu'on peut visualiser la production module par module. Cela est intéressant surtout au démarrage de installation (après on se lasse vite de regarder chaque module individuellement). La détection de panne d'un module est facilitée mais en fait il est assez facile de trouver un module défaillant dans une string.
- Mismatch : Autre argument pour les micros . Les différences entre modules ne gênent plus car la conversion se fait au niveau du module. En pratique, les tris actuels sur les modules font que les pertes liées au mismatch dans une string sont extrêmement faible. Il y a aussi l'argument sur le vieillissement des modules qui ne serait pas homogène : difficile à vérifier.
- Fabrication : ne cherchez pas, il existe aucun micro français
Celui qu'on voit toujours, Américain, est fabriqué ... en Chine
- Garantie constructeur : les micros sont généralement garantis 25 ans. A mon avis, c'est plus un argument commercial qu'une réalité. Chacun y apportera la foi qu'il veut.
Par contre j'aimerais corriger l'argument de base que l'on trouve chez tous les vendeurs de micros : le soi-disant gain de 10, 15, 20 ... 25 % de production grace à la gestion des ombres. Dans l'exemple de cette pub typique, il y a un beau dessin faisant croire que si un seul module d'une string est ombré, on perd 50% de toute la string. C'est totalement faux et complètement mensonger
Il est scandaleux de voir ça et cela dénote une totale incompréhension du fonctionnement des PV. De plus, si une ombre recouvre la moitié d'un PV, il est également faux de croire que le micro réussira à sortir 50% de l'énergie du PV. En fait, il ne sortira rien car à cause des diodes, c'est en fait 2/3 du PV qui est court-circuité et le 1/3 restant n'aura pas la tension nécessaire pour activer le micro.
Donc, je dirais qu'en intégration, il est préférable d'utiliser un onduleur string sauf si on a le moyen de déporter les micros pour les rendre accessibles. En cas de fort ombrage, le micro est préférable (je parle bien sur d'ombre ayant un impact dans la journée, pas le matin ou le soir). Sinon, l'onduleur string reste la meilleure solution (sauf pour les ERP ou la problématique pompier peut nécessiter la limitation des tensions DC).