Posté : sam. août 30, 2014 3:18 pm
Encore de ces articles étonnants qui "oublient" les bases élémentaires d'un calcul de rentabilité pour s'en tenir aux chiffres qui les arrangent... Un peu gênant pour un directeur de recherche du CNRS...
Alors, remettons les choses au clair, même si je sais bien que cela ne servira à rien pour les adorateurs du photovoltaique:
- 1 kw-crête de photovoltaique, installé, produit essentiellement l'été, quand l'énergie disponible est surabondante, excédentaire, et bien loin du prix moyen de vente du kwh; rappelons donc à ce cherheur que le prix de vente du kwh est une moyenne entre les périodes où ce kwh est peu coûteux à produire et celles (les pics de consommation) où il est très cher; le kwh photov doit donc être comparé au prix du kwh le plus faible, et là, nous sommes très très loin de la parité... c'est le b a ba d'une étude de rentabilité, on compare ce qui est comparable, pas les prix marginaux qui nous arrangent...
- un kw installé de photovoltaique coûte sensiblement le même prix qu'un kw nucléaire; OK, mais le PV produira en 1 an un millier de kwh, alors que le nucléaire en produira 6 ou 7 fois plus (et aux moments où on l'a choisi); à supposer que la durée d'amortissement soit égale, le kwh photovoltaique sera 5 ou 6 fois plus couteux que le nucléaire (enfin, quand le soleil est là et veut bien produire). Là aussi, nous sommes loin de la parité... très loin
-pour installer les 80 GW de photovoltaique en europe (qui produisent donc environ 80 TeraWh par an), il a fallu investir environ 240 Milliards d'euros (pour l'essentiel consacrés à l'importation de panneaux photovoltaïques); pour le même investissement, 80 Gw de nucléaire produiraient près de 50% de l'électricité européenne, en faisant baisser d'autant les émanations de CO2, et évitant la déstabilisation du réseau électrique induite par la volatité de la production photovoltaique.... Là aussi, nous sommes très loin de la parité...
Voilà un directeur-chercheur du CNRS qui ferait beaucoup mieux de chercher à améliorer le rendement des panneaux photovoltaïques et abaisser leur coût de fabrication plutôt que venir débiter des sornettes dans les médias et sur le net...
Car c'est là le problème ... Mon propos n'est pas de condamner le photovoltaique, qui a, n'en doutons pas, un bel avenir à terme, mais bien de constater que les plans européens de subventionnement éhonté au photovoltaique se soldent par un énorme gaspillage doublé d'une catastrophe pour le secteur de l'électricité de certains pays (dixit le ministre allemande de l'industrie) et d'une augmentation des émissions de gaz à effet de serre; seule la crise économique née en 2008, a permis de masquer peu ou prou le désastre, en faisant baisser la consommation globale d'énergie.
manifestement, en subventionnant fortement la production électrique par le photovoltaique, on a mis la charrue avant les bœufs; il eût été autrement plus utile, et moins coûteux, de financer la recherche sur ces panneaux pv et les moyens de stockage de l'électricité pour cette technologie qui à l'évidence n'est pas mûre, et pas rentable aujourd'hui...
p.s. la catastrophe majeure de Fukushima n'a toujours fait, à ce jour, aucun mort pour cause de radio-activité... le raz de marée lui en a fait près de 30 000 (mais apparemment, ça n'est pas bien grave, puisque cela n'intéresse plus personne).
Alors, remettons les choses au clair, même si je sais bien que cela ne servira à rien pour les adorateurs du photovoltaique:
- 1 kw-crête de photovoltaique, installé, produit essentiellement l'été, quand l'énergie disponible est surabondante, excédentaire, et bien loin du prix moyen de vente du kwh; rappelons donc à ce cherheur que le prix de vente du kwh est une moyenne entre les périodes où ce kwh est peu coûteux à produire et celles (les pics de consommation) où il est très cher; le kwh photov doit donc être comparé au prix du kwh le plus faible, et là, nous sommes très très loin de la parité... c'est le b a ba d'une étude de rentabilité, on compare ce qui est comparable, pas les prix marginaux qui nous arrangent...
- un kw installé de photovoltaique coûte sensiblement le même prix qu'un kw nucléaire; OK, mais le PV produira en 1 an un millier de kwh, alors que le nucléaire en produira 6 ou 7 fois plus (et aux moments où on l'a choisi); à supposer que la durée d'amortissement soit égale, le kwh photovoltaique sera 5 ou 6 fois plus couteux que le nucléaire (enfin, quand le soleil est là et veut bien produire). Là aussi, nous sommes loin de la parité... très loin
-pour installer les 80 GW de photovoltaique en europe (qui produisent donc environ 80 TeraWh par an), il a fallu investir environ 240 Milliards d'euros (pour l'essentiel consacrés à l'importation de panneaux photovoltaïques); pour le même investissement, 80 Gw de nucléaire produiraient près de 50% de l'électricité européenne, en faisant baisser d'autant les émanations de CO2, et évitant la déstabilisation du réseau électrique induite par la volatité de la production photovoltaique.... Là aussi, nous sommes très loin de la parité...
Voilà un directeur-chercheur du CNRS qui ferait beaucoup mieux de chercher à améliorer le rendement des panneaux photovoltaïques et abaisser leur coût de fabrication plutôt que venir débiter des sornettes dans les médias et sur le net...
Car c'est là le problème ... Mon propos n'est pas de condamner le photovoltaique, qui a, n'en doutons pas, un bel avenir à terme, mais bien de constater que les plans européens de subventionnement éhonté au photovoltaique se soldent par un énorme gaspillage doublé d'une catastrophe pour le secteur de l'électricité de certains pays (dixit le ministre allemande de l'industrie) et d'une augmentation des émissions de gaz à effet de serre; seule la crise économique née en 2008, a permis de masquer peu ou prou le désastre, en faisant baisser la consommation globale d'énergie.
manifestement, en subventionnant fortement la production électrique par le photovoltaique, on a mis la charrue avant les bœufs; il eût été autrement plus utile, et moins coûteux, de financer la recherche sur ces panneaux pv et les moyens de stockage de l'électricité pour cette technologie qui à l'évidence n'est pas mûre, et pas rentable aujourd'hui...
p.s. la catastrophe majeure de Fukushima n'a toujours fait, à ce jour, aucun mort pour cause de radio-activité... le raz de marée lui en a fait près de 30 000 (mais apparemment, ça n'est pas bien grave, puisque cela n'intéresse plus personne).