Hello,
RV45 a écrit :bardal a écrit :mais, regismu, rectifie donc avec ces fameux rapports dont tu aurais connaissance... Moi, les miens, tout le monde peut aller vérifier, je donne les liens...
ps à ce jour, il y a toujours 0 mort à Fukushima du fait de la radio-activité.... que ceux qui affirment le contraire donnent leurs sources... s'ils n'en sont pas capables, qu'ils tapent Fukushima sur gogol et aillent sur les sites proposés, à commencer par wikipedia, et vérifient leurs informations..... accuser les autres de mensonge est un peu trop simple...
Il faut croire que si: en premier lieu l'ex directeur de l'usine mort d'un cancer l'année dernière. C'est étrange non
Il faut rester objectif !
Vu la courte durée (2ans) entre la catastrophe de Fukushima et ce décès, il y a peine à croire que les 2 soient liés.
Il n'est d'ailleurs pas précisé quel type de cancer, et cela compte énormément.
Dans le cas d'une exposition à des radiations les effets sont différents en fonction de la dose et de sa "fréquence" :
- Une dose "massive" (même courte) : brulures immédiates (+ diarrhées, vomissement, céphalées,…) et décès rapide (quelques heures/jours).
- Une dose légère et peu prolongée : risques de mutation des cellules et risque de cancer
longtemps après l'exposition. Ce souvent sont des cancer dits "d'évolution normale", donc pas létale en 2 ans.
- Exposition très faible mais au long court (souvent par absorption de denrées contaminés) : Là encore, c'est un processus lent et qui, généralement, ce manifeste au niveau de la thyroïde (qui fixe la radioactivité) ou du système digestif.
Dans ces 2 cas (thyroïde ou digestif), les traitements actuels offrent des survies médianes supérieures à 2 ans.
Donc, en l'absence d'informations sur le dossier de ce patient, il est impossible d'affirmer un lien de cause à effet entre ces 2 tristes événements.
Au contraire, tout porte à croire que ce patient était atteint avant la catastrophe de Fukushima.
Ceci étant dit, et pour qu'il n'y ait pas de méprise sur mes intentions, cela semble évident qu'il y aura des conséquences sanitaires
directement liées aux radiations.
Mais il est hélas encore trop tôt pour les constater.
Les premières seront certainement des malformations chez les naissances issues des personnes qui étaient en pleine croissance à cet époque, soit dans ±10 ans.
Ce phénomène à été clairement identifié suite à Tchernobyl.
À cela s'joutera aussi d'autres risques liés à la consommation de denrées contaminées (notamment du poisson dont les japonnais sont friands et l'on sait que des quantités phénoménales d'eau contaminées ont rejoint la mer).
Ces risques seront encore plus lents à se manifester et, au contraire du premier, toucheront toutes les populations, indifféremment de leur présence ou non lors de la catastrophe.
Pire encore, avec les courants marins et la mondialisation des pêches, ce risque devient "planétaire" !
Edit : J'avais pas vu/lu le lien de Regismu ci-cessus mais il corrobore parfaitement ces dires.
Bref, ne nous voilons pas la face, Fukushima aura bien sont lot de décès qui lui seront directement imputables.
Mais, pour autant il ne faut pas forcément mettre au rebut le nucléaire.
Comme pour tout quand il s'agit de santé, il faut faire la part des choses et voir le ratio bénéfice/risque.
Si nous n'avions pas le nucléaire, nous n'aurions pas non plus le même niveau de développement social et donc, de fait, une mortalité plus accrue.
Et qu'est-ce qui pourrait remplacer le nucléaire actuellement ?
Le charbon ? Il est encore plus nocif est, surtout, l'est à cout sûr et non qu'en cas d'accident.
Le gaz ? Le pétrole ? Il proviennent de pays où m'on massacre des populations pour accéder aux ressources, ce qui leur confère un bilan certainement plus aggravant sur ce chapitre.
Le photovoltaïque ? On en est qu'à l'aube et il y a fort à penser qu'il cache lui aussi un triste bilan sanitaire, en Chine et pas que.
…
On pourrait ainsi égrainer toutes les énergies ou presque et elles auraient toutes leur lot de morts. Encore une fois, c'est une affaire de bénéfice/risque et, malgré tout, dans ce registre le nucléaire s'en sort (pour l'instant) pas trop mal.
Je dirais que c'est un peu comme l'aviation.
Quand il y a une catastrophe aérienne, elle fait toujours les gros titre.
Mais pourtant cela reste encore le moyen de transport le plus sûr au regard du nombre de Km parcouru versus le risque d'accident.