Le pétrole bon marche pour combien de temps encore?

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Selon vous combien d'années nous reste-il de pétrole bon marche?

2 ans
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15%
5 ans
6
30%
10 ans
4
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25 ans
7
35%
 
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RégisB
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Message par RégisB »

Merci RV d'avoir réactivé les sondages, je ne me sens plus exclus :)

Grâce à toi, j'ai malheureusement changé d'avis : j'ai répondu 25 ans :evil:

Ton lien de "techniques-ingénieur" rejoint l'avis de Jancovici, et prédire le prix ou la production de pétrole est un exercice à la Nostradamus.

Le Gazogène a encore, hélas, de l'avenir ...

La diminution, réelle, des ressources fossiles ne permettra pas de sauver la planète ; une volonté politique forte doit émerger. On en revient à la taxe carbone ...
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RégisB
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Message par RégisB »

Ah, mais c'est que le prix est déjà anormalement haut et intègre donc déjà ces désordres géopolitiques, confère le graphique N°2 de ton lien précédent.
Le coût de production du pétrole conventionnel oscille autour des 20$ le baril, et les américains on déjà commencés à exploiter les huiles de schiste à 50$ le baril ; ils ne sont pas perdants ...
Le picoïl devra être politique et pas géologique car sinon, il sera beaucoup trop tard pour la planète.
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zeb66
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Message par zeb66 »

@RV45
Après les apparences des événements du monde, voyons le dessous des cartes!
En chapeau pour résumer le texte:
Le gaz, le gaz et le pognon, garants du pouvoir, rien d'autres.
Les pertes humaines n'ont aucunes importances, seule compte la domination
mondiale qui passe par la domination énergétique.

Texte de T.Meyssan repris par Résistance 71
": Une nouvelle fois, excellent angle d’analyse de Thierry Meyssan.
L’empire le plus simplement dit, c’est l’alliance Exxon-Mobil (Rockefeller),
ARAMCO (Rockefeller-Rothschild) et Royal Dutch Shell (Rothschild)
qui contrôle tout, de l’énergétique à la finance en passant par le chimique…
Tout est là. Il faut tuer l’hydre et démanteler le système, il en va de la survie de la planète.
– Extension de la guerre du gaz au levant Thierry Meyssan
(http://www.voltairenet.org/article184791.html)

Après trois ans de guerre contre la Syrie, les « Occidentaux » ont délibérément étendu
leur offensive à l’Irak, puis à la Palestine.
Derrière les apparentes contradictions politiques entre partis religieux et laïques,
de solides intérêts économiques expliquent cette stratégie.
Au Levant, de nombreux groupes ont changé plusieurs fois de camp,
mais les gisements de gaz sont immuables.Toute guerre étant entreprise par une coalition,
il est naturel qu’elle ait des objectifs multiples, de manière à satisfaire les intérêts propres
de chaque membre de la coalition.De ce point de vue, les combats qui font actuellement
rage en Palestine, en Syrie et en Irak ont en commun d’être menés par un bloc formé par
les États-Unis contre des peuples qui leur résistent, de poursuivre le plan de remodelage
du « Proche-Orient élargi » (Greater Middle East), et de modifier le marché mondial de l’énergie.
À propos de ce dernier point, deux choses peuvent changer : le tracé des pipe-lines et
l’exploitation de nouveaux gisements [1].
La guerre de contrôle des pipe-lines en IrakDepuis le début de la guerre contre la Syrie,
l’Otan tente de couper la ligne Téhéran-Damas (NIORDC, INPC) au profit de couloirs de
circulation permettant d’acheminer sur la côte syrienne à la fois le gaz qatari (Exxon-Mobil)
et celui d’Arabie saoudite (Aramco) [2].Un pas décisif a été accompli avec l’offensive en
Irak de l’Émirat islamique qui a scindé le pays longitudinalement et séparé d’une part l’Iran
et de l’autre part la Syrie, le Liban et la Palestine [3].
Cet objectif visible détermine qui vendra son gaz en Europe et, en conséquence du volume
d’approvisionnement, à quel prix il pourra le vendre.
Il suffit à expliquer que les trois principaux exportateurs de gaz (la Russie, le Qatar, et l’Iran)
soient impliqués dans cette guerre. La guerre de conquête du gaz syrien.
L’Otan a ajouté un second objectif : le contrôle des réserves de gaz du Levant, puis leur exploitation.
Si tout le monde sait depuis des décennies que le Sud de la Méditerranée contient de vastes
champs gaziers dans les eaux territoriales de l’Égypte, d’Israël, de la Palestine, du Liban,
de la Syrie, de la Turquie et de Chypre, seuls des « Occidentaux » savaient depuis 2003
comment ces champs étaient répartis et comment ils se prolongeaient sous le continent.
Ainsi que l’a révélé le professeur Imad Fawzi Shueibi [4], à l’époque, une société norvégienne,
Ansis, a mené légalement en Syrie un arpentage du pays, en coopération avec la société
nationale des pétroles.
Ansis a également travaillé avec une autre société norvégienne, Sagex.
Toutes deux ont corrompu un responsable des services secrets,
ont secrètement procédé à des recherches en trois dimensions et ont découvert l’incroyable
étendue des réserves syriennes.
Celles-ci sont plus importantes que celles du Qatar.
Par la suite, Ansis a été racheté par Veritas SSGT, une société franco-états-unienne basée à Londres.
Les données ont immédiatement été révélées aux gouvernements français, états-unien, britannique et israélien,
qui ont bientôt conclu leur alliance pour détruire la Syrie et voler son gaz.
Après que les États-Unis ont confié, en 2010, à la France et au Royaume-Uni le soin de recoloniser
la Syrie, ceux-ci ont formé une coalition sous le nom des « Amis de la Syrie ».
Elle convoqua un « Groupe de travail sur la reconstruction économique et le développement »
qui se réunit en mai 2012 aux Émirats arabes unis, sous présidence allemande [5].
Une soixantaine de pays se partagèrent alors le gâteau qu’ils n’avaient pas encore conquis.
Bien sûr, la plupart des participants ignoraient les découvertes d’Ansis et de la Sagex.
Le Conseil national syrien était représenté dans ce groupe de travail par Ossama al-Kadi,
ancien responsable à British Gas de l’application des stratégies militaires au marché de l’énergie.
Ce n’est qu’à l’été 2013 que le gouvernement syrien fut informé des découvertes d’Ansis et
de la Sogex, comprenant ainsi comment Washington avait réussi à composer la coalition qui tentait
de détruire le pays.
Depuis, le président Bachar el-Assad a signé des contrats avec des entreprises russes pour leur
exploitation future.
Le gaz en Israël, en Palestine et au LibanDe son côté, British Gas explorait les réserves palestiniennes,
mais Israël s’opposait à leur exploitation craignant que les royalties ne servent à acheter des armes.
En juillet 2007, le nouvel envoyé spécial du Quartet (Onu, Union européenne, Russie, États-Unis),
Tony Blair négocia entre Palestiniens et Israéliens un accord permettant d’exploiter les champs
Marine-1 et Marine-2 à Gaza.
Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Salam Fayyad, accepta que British Gas verse les
royalties dues à l’Autorité palestinienne sur un compte bancaire contrôlé par Londres et Washington
de manière à garantir que cet argent soit utilisé au développement économique.
À l’époque, l’ancien chef d’état-major des armées israéliennes, le général Moshe Ya’alon,
publiait une retentissante tribune sur le site du Jerusalem Center for Public Affairs dans laquelle
il observait que cet accord ne réglait pas le problème, car en définitive, le Hamas toucherait une
partie de cet argent tant qu’il serait au pouvoir à Gaza.
Il concluait que le seul moyen de s’assurer que cette manne ne financerait pas la Résistance,
c’est de lancer « une opération militaire globale pour déraciner le Hamas de Gaza »
En octobre 2010, les choses se sont compliquées encore avec la découverte par Noble Energy Inc.
d’un méga-gisement de gaz off shore, le Léviathan, en eaux territoriales israéliennes et libanaises,
s’ajoutant à celui découvert par British Gas en 2001, Tamar [7].
Le Liban, à l’instigation du Hezbollah, a immédiatement saisi l’Onu et fait valoir ses droits d’exploitation.
Cependant, Israël a commencé à extraire le gaz de ces poches communes sans tenir compte des
objections libanaises.
La guerre pour le gaz palestinien, l'actuelle offensive israélienne sur Gaza répond à plusieurs objectifs.
En premier lieu, le Mossad a organisé l’annonce de l’enlèvement et de la mort de trois jeunes Israéliens
de manière à empêcher la Knesset d’adopter une loi interdisant de libérer des « terroristes ».
Puis, le ministre actuel de la Défense, le général Moshe Ya’alon, a utilisé ce prétexte pour lancer une
offensive contre le Hamas, en application de son analyse de 2007 [9]. Le nouveau président égyptien,
le général Abdel Fattah al-Sissi, a engagé Tony Blair pour le conseiller, sans qu’il démissionne pour
autant de ses fonctions de représentant du Quartet [10]. Poursuivant la défense des intérêts de British Gas,
il a alors suggéré une « initiative de paix » parfaitement inacceptable pour les Palestiniens,
qu’ils ont d’ailleurs refusé tandis qu’Israël l’acceptait.
Cette manœuvre vise clairement à donner l’occasion à Tsahal de poursuivre son offensive pour
« déraciner le Hamas de Gaza ».
Il n’est pas indifférent que Tony Blair ne soit pas rémunéré pour ce travail par l’Égypte mais par
les Émirats arabes unis.
Comme à l’habitude, l’Iran et la Syrie ont soutenu la Résistance palestinienne (Jihad islamique et Hamas).
De la sorte, ils ont aussi montré à Tel-Aviv qu’ils ont la capacité de lui faire aussi mal en Palestine
qu’il lui fait en Irak par l’entremise de l’Émirat islamique et des Barzani.
Seule la lecture des événements d’un point de vue énergétique permet de les comprendre.
Car il n’est politiquement pas de l’intérêt d’Israël de détruire le Hamas qu’il a contribué à créer pour
relativiser le Fatah.
Ce n’est pas non plus dans l’intérêt de la Syrie de l’aider à résister alors qu’il s’est allié à l’Otan
et a envoyé des jihadistes se battre contre le pays.
La période du « printemps arabe », qui devait porter au pouvoir les Frères musulmans
(dont le Hamas est la branche palestinienne) dans tous les pays arabes, est révolue.
En définitive l’impérialisme anglo-saxon est toujours mu par des ambitions économiques
qu’il impose au mépris des logiques politiques locales.
Le clivage qui structure durablement le monde arabe n’est pas entre partis religieux et laïques
mais entre Résistants et Collaborateurs à l’impérialisme."

Et pour l'Ukraine c'est pareil, rien à foutre desUkrainiens, seul compte la possibilité "éventuelle"
d'affaiblir suffisamment la Russie et de faire sauter Poutine afin de pouvoir reprendre les pillages
organisés par les USA et leurs alliés du temps d'Eltsine.
Avec en bonus, au passage, la mainmise sur le gaz Ukrainien et la rupture d'approvisionnement
de l'Europe en gaz Russe, pour le remplacer par du gaz sous contrôle américain.
Il faut garder en mémoire que la Russie détient la moitiée des réserves de gaz et de pétrole du monde,
et que de plus, c'est un verrou majeur contre le projet de domination de l'Asie et de la Chine.

Energie, énergie; qui contrôle l'énergie contrôle le monde...
- Altherma Monobloc BT 220V 11kW Radiateurs fonte 17.25kW à DT50°
http://www.chaleurterre.com/forum/viewtopic.php?t=13535
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RégisB
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Message par RégisB »

C'est un beau résumé des idées et arguments des intégristes pro et anti nucléaire.

L'un dit : vouivoui, on a tout prévu (on a vu avec le coût de l'EPR de Flamanville).
Et l'autre passe sous silence le coût du stockage des énergies intermittentes.

Chacun prêche pour sa paroisse, ce qui est normal, mais avec une mauvaise foi stérile.
C'est dommage, mais c'est de la rengaine ; j'attends toujours encore plus de constructif, les priorités restent mal définies.
Le dogme anti-nucléaire est irresponsable ainsi que le conservatisme des intervenants du nucléaire.
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Message par RégisB »

Pas de problème :wink:

C'est juste que nous avons une vision opposée de la consommation électrique.
Tu pars du principe que la consommation doit être pilotée par l'offre, mon postulat est que la production doit répondre aux besoins ; besoins qui varient en collant à notre mode de vie, la durée d'ensoleillement et la météo.
Je suis comme toi persuadé que le plus gros morceau du mix énergétique futur sera de l'électricité la plus propre possible (je ne veux ni mourir de faim ni gelé pour pouvoir rouler en voiture) mais ensuite également la moins chère à fabriquer possible.
Donc absolument oui aux transports électrifiés, sur routes et rails ; mais également oui au chauffage électrique.
C'est là que ton pilotage par l'offre régulée par Smart Grid bat de l'aile ! C'est bien la nuit en hiver que les nouvelles EnRe sont le moins productrices, et c'est à ces moments là que, aujourd'hui déjà, les demandes sont les plus fortes ; d'où mes demandes de stockages journaliers et saisonniers.
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Message par RégisB »

Oui, c'est bien là une facette des réserves ultimes prises en compte par les pétroliers. Je suis heureux de ce rappel. Une autre facette est le quasi doublement miraculeux et instantané des réserves prouvées de pétrole des pays membres de l'OPEP dans les années 80 :lol: (l'augmentation des réserves était obligatoire pour pouvoir produire plus). Ils augmentent d'ailleurs leurs réserves tous les ans de la valeur qu'ils ont exploités l'année écoulée.

Mon frère avait également cet intéressant contrat Tempo ; Avec un peu d'organisation, ça fonctionne très bien. Il chauffait à l'électrique mais avait une cheminée pour les jours blancs et rouges.
Comment font ceux qui n'ont pas de chauffage d'appoint et pas le droit d'en installer ?
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"Une femme passe devant des panneaux de sensibilisation

Message par MLB »

...si elle était en irak sud, elle vaudrait un baril de pétrole et demi -150€, alors comme disent nos amis anglo-saxons: "get your priorities right!" soit en français " faut savoir ce qu'on veut". Si crise du pétrôle il y a, elle sera progressive, et on verra si on peut allouer encore plus -combien d'ha déjà, à c't'heure?- à la culture de "bio" carburants...
PS ça fait environ 10 jours qu'on a fini de consommer notre quota d'énergies non renouvelables pour 2014 ...
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Message par nappe phreatique »

Les médias Vert-idolâtres, quelle extraordinaire maitrise en matière de démagogie...

Allez, histoire de remettre un peu d'ordre dans les ordres de grandeur, une excellente vidéo de Mr Jancovici après du Sénat, datant de 2012, mais toujours parfaitement valide.

https://www.youtube.com/watch?v=P7DY6wqRNfk

J'adore le coup du panneau PV chinois qui produit plus de CO2 pour sa fabrication qu'il n'en évite par sa production en.... 30 ans.
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Message par nappe phreatique »

RV45 a écrit :Plus sérieusement une réalité où la France n'est pas très bien placé.

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ ... -AP-FR.PDF

Je reviens d'Autriche où le nucléaire ne fait pas partie des énergies du pays. Ils sont déjà a plus de 32% d'énergie renouvelable toutes énergies confondus. Ils annoncent même 100% en 2050, des gens réalistes :wink:
"Plus serieusement" ?? :lol: :lol: :lol:

J'ai pas fini de rigoler* en observant la différence entre les effets d'annonce et la réalité.

Nos amis Allemands et leur politique idéologique soit disant verte et anti atome, ont semé la désinformation et le mensonge, ils sont en train de commencer à récolter les fruits de leur malhonnêteté intellectuelle : coûts exorbitants, ET AUGMENTATION de la production de gaz à effet de serre (bravo messieurs, quel bilan flatteur !)

La science, ce n'est pas une histoire d'opinions, ce sont des faits et des lois universelles auxquelles on ne peut pas se soustraire.

* En fait, pas vraiment, à titre perso, je préférerai aussi que le vent et le soleil suffise à remplacer toutes les énergies carbonées, le seul pb, c'est que les lois de la physique disent que ce n'est pas possible (à mode de vie égal). Dommage pour nous...
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Message par RégisB »

Bien parlé !
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Message par nappe phreatique »

Interessant sur le plan physique (baisse de l'extraction de pétrole malgré les énomes investissements ...), moins sur d'autres aspect, plus politiques, voire polémique.

De même que le Doliprane ne soigne pas les hémorragies, le pétrole qui s'épuise ne sera pas la solution a moyen terme au pb de l’énergie.

Mais il n'y a pas que le pétrole comme source d'energie, il y a 200 ans, nous sommes passé du bois et de la force animale au charbon, il y a un peu plus de 100 ans, nous avons ajouté le pétrole, puis le gaz il y a quelques dizaines d'années. Pourquoi l'avenir serait-il différent du passé, c'est à dire SANS révolution majeure du mode de production d'energie ?

Affoler les populations en disant que l'avenir est à la misère energétique (et misère tout court) est fondamentalement nuisible, car cela fait le terreau de comportement dangereux, voire extrêmes.

L'energie existe, partout, en quantité immense, le tout et d’être capable de l'extraire et de la rendre utilisable, ce à quoi travaillent des quantité de gens et d'entreprises. Le thorium semble une voie accessible à relativement court terme, dispo en grande quantité, ne produisant pas de CO2, semblant pouvoir convrir pendant un temps (long !) les besoins de l'humanité.

Le pb majeure est probablement plus du coté de la surpopulation mondiale, il serait souhaitable de dissuader l'humanité de continuer à croitre en nombre, par une politique modérément antinataliste, histoire que la régulation ne se fasse pas par la force, le meurtre et le génocide.

Un monde futur avec une énergie abondante et bon marché avec une population décroissant lentement permettant d'extraire à la misère la plus grande partie de l'humanité n'est absolument pas impensable, mais les hydrocarbures ne seront pas, à plus ou moins long terme, à la base énergétique de cette société humaine.

Bref, il serait bon d'introduire un peu d'optimisme dans les propos, car à prédire le malheur universel, certains fabriquent un terreau malsain et foncièrement dangereux, même si les pb sont immenses et qu'il ne faut pas nier leur réalité.
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Amicalement,
François

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Message par VincentN »

Encore mieux parlé !
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Message par bardal »

Je ne sais pas si c'est "encore mieux parlé"....

Je partage cet agacement devant les discours catastrophistes de certains écolos, et je partage aussi les réflexions de nappe phréatique sur les possibilités d'utilisation d'énergies nouvelles (thorium par ex., disponible pour plusieurs millénaires, puis fusion), énergies souvent refusées a priori par ces catastrophistes...

Reste que l'épuisement des ressources terrestres ne touche pas exclusivement les énergies fossiles, mais a tendance à concerner à peu près toutes les ressources de la terre, qu'elles soient minérales, organiques ou même spatiales. On connait l'état de quasi épuisement des ressources halieutiques (dont l'exploitation actuelle coûte plus cher en énergie fossile que cela ne rapporte en énergie alimentaire, ce qui est quand même un comble pour une "cueillette"), le manque prévisible de terres arables à l'échelon mondial (avec l'achat de surfaces colossales dans le tiers monde par certains pays "riches"), l'épuisement à court terme -quelques toutes petites dizaines d'années- pour certains métaux, et non des moindres... Doit-on ajouter à cela que la capacité d'auto-épuration et d'autorégulation de la planète semble atteindre ses limites (en témoigne le "6ème continent" des déchets plastiques) pour se convaincre que l'époque de la croissance à tout prix est sans doute révolu, et qu'il faut songer à réformer, voire refondre, quelques aspects majeurs de notre civilisation.

Après tout, la production à outrance de tout et n'importe quoi sous le seul prétexte que cela génère des profits n'est peut-être pas la voie royale vers le bonheur de tous et de chacun. Cela mérite que l'on s'y attarde un peu, même si, de toute évidence, la chose n'est ni simple à appréhender, ni facile à solutionner.
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Message par nappe phreatique »

bardal a écrit :Je ne sais pas si c'est "encore mieux parlé"....

Je partage cet agacement devant les discours catastrophistes de certains écolos, et je partage aussi les réflexions de nappe phréatique sur les possibilités d'utilisation d'énergies nouvelles (thorium par ex., disponible pour plusieurs millénaires, puis fusion), énergies souvent refusées a priori par ces catastrophistes...

Reste que l'épuisement des ressources terrestres ne touche pas exclusivement les énergies fossiles, mais a tendance à concerner à peu près toutes les ressources de la terre, qu'elles soient minérales, organiques ou même spatiales. On connait l'état de quasi épuisement des ressources halieutiques (dont l'exploitation actuelle coûte plus cher en énergie fossile que cela ne rapporte en énergie alimentaire, ce qui est quand même un comble pour une "cueillette"), le manque prévisible de terres arables à l'échelon mondial (avec l'achat de surfaces colossales dans le tiers monde par certains pays "riches"), l'épuisement à court terme -quelques toutes petites dizaines d'années- pour certains métaux, et non des moindres... Doit-on ajouter à cela que la capacité d'auto-épuration et d'autorégulation de la planète semble atteindre ses limites (en témoigne le "6ème continent" des déchets plastiques) pour se convaincre que l'époque de la croissance à tout prix est sans doute révolu, et qu'il faut songer à réformer, voire refondre, quelques aspects majeurs de notre civilisation.

Après tout, la production à outrance de tout et n'importe quoi sous le seul prétexte que cela génère des profits n'est peut-être pas la voie royale vers le bonheur de tous et de chacun. Cela mérite que l'on s'y attarde un peu, même si, de toute évidence, la chose n'est ni simple à appréhender, ni facile à solutionner.
La plupart de ses pb sont lié à la surpopulation, je ne suis pas certain que la terre puisse supporter longtemps plus de 7.10^9 , même relativement sobres énergétiquement, pour ne pas dire miséreux.

L'exemple de la pêche est significatif d'un anachronisme à peine croyable !

La pêche est un reliquat du paléolithique, une cueillette, contrairement à l'ostréiculture, mitidiculture et autre, qui est comparable à l'agriculture. la pêche à outrance n'est rien d'autre qu'un vol de la nature par des pirates modernes qui se servent sans vergogne sans rien payer. Il serait si simple de transformer les pirates en "paysan", en définissant un droit de propriété, les propriétaires récoltant ainsi crées, si il ne sont pas imbéciles, géreraient au mieux pour leurs intérêt et celui de ses héritiers, comme le font les paysans. Une terre épuisée comme une mer vide n'a aucune valeur.

Sinon, pour les affres de la société de consommation, notre principal pouvoir n'est pas notre bulletin de vote, mais ce que nous décidons de faire de notre argent : rien n'est en ce sens plus schizophrène qu'un écolo-bobo. Le plus sur moyen d'avoir un impact est de refuser d'acheter ce qui ne respecte pas ses conviction. Mais c'est dur :lol: :lol:
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Amicalement,
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Message par RégisB »

Bonjour,

Je suis assez d'accord avec Bardal et ne pense pas que la surpopulation soit le problème, elle l'aggrave par contre.
Ce sont bien les pays riches qui ont exploités les ressources de la planète au point que les stocks sont très tendus maintenant, alors que le gros de la population se trouve dans les pays émergents. C'est donc bien notre mode de vie qui n'est pas soutenable par la planète.
Pour l'énergie du Thorium dans des réacteurs à sels fondus surgénérateurs, je suis pour à 200% ; dommage qu'en France on en fasse si peu cas !
Mais comme le souligne Bardal, il n'y a pas que l'énergie qui va manquer ... Il faudrait un grand changement de paradigme.
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