Sunpower 4 capteurs de 30 tubes et capteur plan - Malognes

Malognes
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Sunpower 4 capteurs de 30 tubes et capteur plan - Malognes

Message par Malognes »

Malognes : installations :

Localisation : Cuesmes – Belgique
Climat de type maritime.
Latitude : 50° nord.
60 km au SO de Lille.

Ancienne installation : (1)

Capteur plan intégré de 24 m² avec ailettes d’aluminium clipsées black chrome .
Année : 1984. en ce temps là, on parlait d’orientation mais pas d’inclinaison. C’était le tout début du solaire.
Orientation : sud-ouest (45°).
Inclinaison : 30°. Idéal pour l’été. L’hiver, le soleil se couche devant.
Tuyaux de transfert :
Cuivre de 42 mm avec isolant de 13 mm pour le retour froid (va passer à 26 mm : une deuxième couche) et l’aller chaud 2 x 13 mm.
But :
Chauffer la piscine couverte de … à … (suivant la saison). Puissance de l’échangeur : 200.000 calories (232 kw) à 90-70° et échange 22-32°.
A partir de 2005, achat d’un ballon Ezinc 500 litres double serpentins pour faire de l’ECS.
Antigel :
Automne 2007 : mise sous pression d’air du capteur pour garder tout le circuit hydraulique du chauffage central sous pression avec un vase d’expansion ouvert hors gel.
Régulation :
2 Climel : priorité au démarrage pour faire de l’ECS 37° puis chauffage de la piscine.
Bientôt, avec le millénium (bientôt un an dans sa boite) : ECS 37° puis piscine 32° puis ECS 60° puis piscine 33° si plus :
Surchauffe estivale :
Bâchage par brise-vue 90%.

Image
Ancienne installation en arrière plan et nouvelle en avant plan.

Nouvelle installation : 2006 (2)

4 capteurs sous vides Sunpower SPA 58-1800/30 soit 120 tubes avec réflecteurs.
Selon la norme EN1275-2 : n° = 0.717 – a1 = 1.52 – a2 = 0.0085
Sur support dans le jardin. http://forum.apper-solaire.org/viewtopic.php?t=581
Orientation : 10° ouest
Inclinaison : 60°. Je privilégie l’hiver et l’inter-saison. L’été avec le soleil haut, l’inclinaison diminue la surface perpendiculaire au soleil et en diminue la puissance.
En cas de surchauffe : bâchage des capteurs avec un filet brise-vue 90%.
Tuyaux de transfert :
En 18-16 mm avec un isolant de type armaflex HT de 19 mm. Les tuyaux isolés en partie gélive sont dans un caisson de polystyrène extrudé de 50 mm qui l’hiver prochain sera avec une circulation d’air déshydratée pour encore mieux isoler les conduites : l’air sec est un des meilleur isolant gratuit.

Image

Image
Jonction capteurs – lignes enterrées.

Les liaisons capteurs- caisson sont doublées par de l’armaflex de 13 mm soit 32 mm.
Sur la liaison eau chaude, il y a un dégazeur de microbulles.
Sur la liaison eau froide, il y a un compteur d’eau chaude.
Subdivision du circuit hydraulique via 2 collecteurs avec circulateur et clapet anti-retour pour chaque circuit :
- Radiateur solaire et mur chauffant (cet hiver) pour le rez-de-chaussée.
- Via le tampon de la PAC pour radiateurs de l’étage.
- Tampon non isolé de recirculation 200 litres : antigel.
- Echangeur piscine.
- Réservoir eau morte à repenser : approche Consolar.
J’ai placé dans chaque collecteur un grand doigt de gant pour recevoir un thermomètre à mercure de –10° à 110°. J’ai trouvé les thermomètres dans un magasin d’accessoires pour produire du vin de fruit et d’embouteillage du vin.

Image

Entre le jardin et la maison :
Une ligne enterrée à 80-50 cm de profondeur. http://forum.apper-solaire.org/viewtopi ... 0815#10815
Circulateur : Wilo 25-6
Débit souhaité 0.1L x 120 tubes x 60 minutes = 720 litres par heure soit 1 m /sec.
Si je devais refaire la tuyauterie, elle serait en 22-20. Voir http://forum.apper-solaire.org/viewtopic.php?t=1177
But :
Chauffage de la maison : rez-de-chaussée par un gros radiateur solaire direct, l’étage via un branchement sur le tampon 300 litres de la PAC.
Piscine.
Faire de l’ECS via le serpentin supérieur du ballon.
Cet hiver, je vais construire des murs chauffants au rez-de-chaussée pour travailler en basse température via une vanne quatre voies, un échangeur de température (pour éviter les boues de chauufage) et le réservoir d ‘eau morte.
Régulation :
Pour l’instant 2 Climel : priorité au gros radiateur solaire du cabinet puis chauffage du tampon 300 litres de la pompe à chaleur. S’il y a trop de chaleur dans le tampon de 300 litres, le circuit de chauffage hiver de la piscine s’enclenche via un aquastat.
Bientôt, le millénium.
Antigel :
Par circulation forcée via un ballon de récupération tank in tank de 200 litres non isolé à la cave.

Mon principe de fonctionnement : utiliser le plus instantanément possible les calories solaires à basse température.


Future installation : (3)

Image

Un beau pignon sud-ouest pour des sous vides de 70 mm qui me permettront la correction de l’orientation avec pour inclinaison la verticalité et plus réactif au moindre rayon solaire que les 58mm. Ou des 58-1800 pour leur coût moindre.
But :
Complément chauffage et stock si nécessaire. ECS via le serpentin supérieur du ballon.
Surchauffe :
Comme ils seront installés en haut du pignon en verticalité, il doit y avoir une grosse dégradation de la puissance solaire reçue. Bâchage des installations 1 + 2.
Antigel :
Par recirculation.

Nouveau métier : vendeur d’eau chaude au seau. Pour blaguer.

A+
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Chanbon
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Message par Chanbon »

Bonjour Malognes et bienvenue,

sacrées installations :shock: . un passionné du solaire depuis un bout de temps.

A+
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Malognes
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Message par Malognes »

Bonsoir,

Pourquoi je privilégie les sous-vides au capteur plan pour mon installation 3?

Je préfère un capteur qui fonctionne à un qui ne fonctionne pas par mauvaise météo : nombre d’heures de fonctionnement par jour. J’habite dans le nord avec un climat maritime : beaucoup de nuages l’hiver. Et c’est l’hiver que j’ai besoin de ces calories.

La différence de température suivant l’effet éolien (baisse de la température suivant la vitesse du vent et de l’humidité) sur les 2 capteurs : le tube sous-vide en est insensible de par son isolation (le vide) tandis que le capteur plan en est sensible. Il rentre dans le calcul de rendement du capteur selon la norme EN1275-2 : la température extérieure et la température moyenne de l’eau du capteur.

Pas d’antigel : j’emploie la recirculation de l’eau ;
Mon circuit doit toujours être sous pression à cause du chauffage central (pas d’échangeur de température). L’antigel diminue la chaleur massique de l’eau (un litre d’eau transporte moins de calories pour une élévation d’ 1 degré) et le rendement diminue.
http://perso.orange.fr/herve.silve/solaire.htm : curseur de défilement à mi-écran.

Maintien en température de l’eau dans le collecteur du sous-vide entre 2 rayons solaires car celui-ci est isolé tandis que le capteur plan va perdre cette chaleur.

http://forum.apper-solaire.org/viewtopic.php?t=1219

Par temps clair : tous chauffent. Quand les nuages arrivent, les différences se marquent.

Un microclimat n’est pas le même pour un autre.
L'hiver, vous avez : pas, peu, moyennement ou beaucoup de nuages.
Et vous : « Quand avez-vous besoin de chaleur ? » :

Pour le chauffage : l’hiver, l’inter-saison ou l’été ?
Pour l’eau chaude sanitaire : quand aimez-vous l’eau chaude ou tiède ? l’été ou l’hiver ?
Malognes
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Message par Malognes »

Bonjour,

Antigel par recirculation d’eau.

Les tubes sous- vides protégerais jusqu’à –30°.

Ce système peut être utilisé avec les capteurs sous vides de types caloducs (heat pipe) 45/1500 – 58/1800 – 70/1700 ou 1900 mm et les capteurs sous-vides de types U ( 45-1500).

Le point faible du système est l’épaisseur de l’isolant du manifold (caisson collecteur). Les capteurs modernes avec un superbe look et de petite section n’ont que 30 mm de laine de roche de type isolation toiture. Voir coupe U pipe Bysun.
Voir également la qualité de l’isolation des tuyaux en zone gélives.

Mon manifold fait en section 120 x 120 mm d’isolant.
Le collecteur : 35 mm
Conception de l’isolation : des panneaux de rock wool 60 mm haute densité d’épaisseur, largeur 120 mm et de longueur 1200 mm découpés à la fraise pour épouser un demi collecteur dans sa longueur. Le collecteur est pris en sandwich entre 2 panneaux fraisés par 1200 mm.
L’épaisseur de l’isolant varie de 42.5 à 68 mm.

Ce système ne peut pas être employé par les capteurs plans sans gros apport calorifique en période de gel.

Principe de fonctionnement :

Plus simple que moi tu meurt : détendons l’atmosphère.
Comme je vous l’ai dit dans la présentation : je travaille via 2 collecteurs et un circulateur par circuit, c’est plus facile à gérer que les vannes trois voies (temps d’ouverture et de fermeture) pour un prix similaire.

J’ai un ballon de récupération non isolé à la cave de 200 litres à température ambiante de 19-20° de type tank in tank (150 litres de consommable + 50 litres d’échange).
Image

Détails du bas avec circulateur et son clapet anti-retour, doigt de gants pour sonde de température, entrée eau froide :
Image

Comme je n’ai pas encore installé le millénium, je travaille manuellement d’une façon simpliste : je mets la fiche du circulateur dans la prise par risque de gel et il fonctionne toute la nuit (20 watt de l’heure).
Avec le millénium : si la température du capteur est inférieure à 5°, il y a enclenchement du circulateur. Si gel extrême, je pourrai reprendre aussi sur le serpentin – échangeur du réservoir d’eau morte si la température est inférieure à 3°. C’est hiver, je l’ai peut être branché 20 fois et il n’y a pas eu de fortes gelées.

Problème en cas de panne de courant de longue durée :
Un batterie et un onduleur, soit un petit groupe électrogène pour alimenter également le congélateur et le chauffage central.

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Malognes
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Message par Malognes »

Bonjour,

Lignes de transferts enterrées :

Voici la manière dont j’ai procédé :

Profondeur 80 cm.
En fond : un petit béton de 4 cm.
Les parois latérales sont en blocs de béton de 39-19-9 cm écartés de 45 cm pour recevoir le gainage de 38 x 20 en polystyrène extrudé de 50 mm d’épaisseur.
Les gaines électriques passent entre le gainage et les blocs de béton.
Pour fermer la partie supérieurs : des morceaux d’éponge sur le dessus du couvercle (pour maintenir fermé en prévision d’une ventilation avec de l’air déshydraté) puis des plaques de béton de 90-60-4 cm.
Et au-dessus, avant de remblayer avec l’argile, un roofling (feutre bitumeux) de 5 mm.

Image

Vue du gainage et des tuyaux .

Voici un site qui calcule les déperditions calorifiques suivant l'épaisseur de l'isolant, la nature du tuyau, son diamètre, le débit et la longueur du circuit.
Il donne également la température de l'eau à l'arrivée.

http://www.xpair.com/calcul_cardonnel.php?calcul=6

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chriis45
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Message par chriis45 »

bonjour malognes.
j'avais pas encore vu ton post... gros travail, bravo.
Malognes
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Message par Malognes »

Bonjour,

Les capteurs solaires par une journée ensoleillée :

Les tests en EN1275-2 se font face au soleil sans réflecteurs pour les sous-vides (les réflecteurs donneraient un gain de 5 à 10%) donc le soleil est statique par rapport au capteur solaire.

Dans la réalité, le soleil se déplace toute la journée de gauche à droite avec une certaine courbe (diagramme solaire) et est donc dynamique dans son azimut (horizontal) et sa hauteur (verticalité) par rapport au capteur solaire.

Dans les tests EN1275-2, on parle également du facteur d’angle d’incidence (AIM – IAM – K). Ce facteur est un coefficient de correction optique suivant l’angle du soleil par rapport au capteur et dépend de la qualité du vitrage employé.

Les 3 types de capteur sont posés avec un même inclinaison et orientation sud.
Pour la hauteur du soleil, comme ils sont comparables en inclinaison ; on peut supprimer cette variable.
Je voudrais attirer votre attention sur la variable azimut (gauche –> droite) :

Pour exemple, je prends un absorbeur d’un mètre de largeur pour le plan et une somme équivalente de largeur pour les tubes sous-vides.

Le sud est égal à 0° :

Capteur sous-vide avec tubes types 47 ou 48mm :
Les absorbeurs sont exposés sur toute leur largeur de 0 à 50° puis diminue pour arriver à la valeur = 0 à 90°.
Afin de corriger l’erreur due au cosinus, il faut multiplier par le coefficient AIM transversal suivant l’angle. Ce coefficient peut être inférieur, supérieur ou égale à 1. Et la résultante finale du calcul peut être inférieur, supérieure (cela est dû à la réflexion) ou égale à 1.
Largeur corrigée = largeur x cosinus de l’angle x coefficient AIM transversal.

Capteur sous-vide avec tubes types 70mm :
Le principe est identique au 47-58 mm.

Capteur plan :
La largeur est maximale (valeur = 1) lorsque le soleil est perpendiculaire au capteur (0°) et de valeur = 0 à 90°.
Largeur corrigée = largeur x cosinus de l’angle x coefficient AIM transversal.
Le coefficient AIM sera toujours égal ou inférieur à 1.


Remarque sur l’AIM longitudinal (hauteur) :

Pour les capteurs plans, les AIM transversal et longitudinal sont identiques.
Pour les sous-vides, on peut le retrouver en connaissant l’AIM à 50° avec une courbe similaire sur le site de SPF d’un capteur plan ou sous-vide.
http://www.solarenergy.ch/spf.php?lang=fr&fam=1&tab=1

Comparaison d’AIM selon :
Image
Apricus = tubes sous-vides de type 58 mm.
FP = capteur plan.
ET-Reflect = tubes sous-vides de type 70 mm.

L’intensité du rayonnement solaire sur une surface :
Image

Fichier ci-joint :
Afin de visualiser le pourcentage de flux solaire atteignant l’absorbeur dans sa largeur suivant l’angle d’incidence du tableau ci-dessus.
http://pompechaleur.free.fr/Divers/Rapp ... orbeur.xls

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Malognes
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Message par Malognes »

Bonjour,

Les capteurs solaires par une journée ensoleillée : 2ème partie :

Tous les capteurs solaires n’ont pas un AIM longitudinal identique.
Notre 2ème variable est la hauteur du soleil (élévation) en fonction de l’azimut (gauche->droite). Quand le soleil est perpendiculaire au capteur la valeur de l’AIM est égale à 1.
Il faut prendre pour un azimut donné, la différence d’angle par rapport à cette perpendiculaire du capteur. Voir http://www.ac-nantes.fr:8080/peda/disc/ ... mesure.htm

La hauteur corrigée de flux solaire = hauteur de l’absorbeur x sinus de la différence d’angle x AIM longitudinal suivant cette différence d’angle.

Pour finir :
Le rapport de surface corrigée de flux solaire = largeur corrigée de flux solaire x hauteur corrigée de flux solaire.
La surface exposés au flux solaire = rapport de surface corrigée x surface des absorbeurs.
Puissance solaire fournie à l’absorbeur = surface des absorbeurs exposés au flux solaire x
Puissance solaire (pour une surface exposée perpendiculairement au rayonnement solaire : voir : http://www.ac-nantes.fr:8080/peda/disc/ ... mesure.htm )

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Message par Malognes »

Le rendement des 3 types de capteur suivant un faible ensoleillement :

Voyez le message de p-bricoleur du 20 avril 2007.
http://forum.apper-solaire.org/viewtopic.php?t=1211

Avec son tableur :
http://forum.apper-solaire.org/download.php?id=868

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Malognes
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Message par Malognes »

Différences entre les tubes sous-vides 58 et 70 mm :

Extrait traduit du site Navitron :

Quelle est la différence entre les panneaux solaires à simple paroi et à double parois ?
La différence se relie à la conception des tubes solaires.
Les tubes standard sont à double paroi, avec un vide entre les deux parois de verre. Le centre (du tube intérieur) est rempli de l'air et le heatpipe fonctionne vers le haut par le centre. Le tube paroi simple est entièrement rempli de vide, et le vide est scellé par une soudure de verre-métal scellant le heatpipe au verre. Il est techniquement beaucoup plus difficile faire cela, par conséquent le coût est beaucoup plus haut.
Le tube paroi simple a un avantage marginal par rapport au tube à double parois parce qu'il réagit beaucoup plus vite à la lumière du soleil (par exemple en hiver où elle commence à chauffer l'eau dans 5-10minutes plutôt que 10-15minutes, et en été les tubes à paroi simple commenceront le chauffage dans les 30-45 secondes tandis que les tubes à double parois prendront 2-3minutes - ainsi il est légèrement plus efficace en conditions marginales. Cependant, il refroidit également plus vite, tandis que le tube standard continuera à chauffer pour 10-15minutes après que le soleil s’en aille.
Malognes
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Message par Malognes »

Encombrement et hauteur occupée selon le type de tubes sous-vides :

Equivalence de tubes pour produire 1 kw selon B ysun :
47 mm - 1500 mm caloduc = 12 tubes : longueur collecteur : 837 mm x 1700 mm
47 mm - 1500 mm U-pipe = 10 tubes : longueur collecteur : 600 mm x 1700 mm
58 mm - 1800 mm caloduc = 9 tubes : longueur collecteur : 720 mm x 2000 mm
70 mm - 1900 mm caloduc = 6.5 tubes : longueur collecteur : 617.5 mm x 1940 mm

Selon G omon :
Un tube de 58-1800 mm donne 90 watt.
Un tube de 70-1900 mm donne 110 watt.
Longueur de comparaison des collecteurs :
24 tubes de 58-1800 : 24*90 = 2160 w à (58+25)*24 = 1992 mm
20 tubes de 70-1900 : 20*110 = 2200 w à (70+25)*20 = 1900 mm

On parle sur les forums solaires que certain tubes sont plus puissants donc leur collecteur est nettement plus court !!
Malognes
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Message par Malognes »

Mur chauffant : cintreuse pour tuyau Al-pex ou multicouches :

Les cintreuses à frottement, généralement employées pour le cuivre, ne conviennent pas ; il faut une cintreuse avec une poulie. Mais nous n’avons pas le choix du rayon de cintrage.

Voici mon système D : pour un espacement entre tuyaux de 10 cm :

Image

Image

Image

Matériel :

Une perceuse.
Une scie cloche
Un bout de tuyau de PVC : 75 ou 80 mm de diamètre hauteur de 40 mm.
2 morceaux de bois multiplis 18 mm de 1 m.
1 morceau de planche 10-4/4
1 latte 45 mm x 22 mm de 45 cm
2 lattes 45 mm x 22 mm de 30 cm avec un bout coupé à 45°
2 boulons et ses clés
1 scie sauteuse
Résine polyester + catalyseur
1 ressort à cintrer extérieur
2 cartons d’1 mm

Procédé :

Comme nous avons des courbes gauche et droite, il faut
Couper 2 bases en multiplis : 1 mètre de long (pour savoir mettre ses 2 pieds afin de la maintenir lors du cintrage), largeur (diamètre du PVC + 2 diamètres de ressort + 2 mm).

Bases :
A 10 cm du bout et à mi largeur, on fore avec la scie cloche au diamètre supérieur au PVC.
On fixe latéralement une latte de 30 cm à partir du bout.
Pour positionner le pvc, on met contre la latte un carton de 1 mm, le ressort et le pvc : on scelle avec la résine polyester.
On retire la latte latérale.
Idem pour la deuxième base mais on place la latte de 30 cm de l’autre côté de la base.

Le levier de cintrage :
On fore le morceau de planche 10-4/4 avec une scie cloche d’un diamètre inférieur au diamètre intérieur du pvc. Ce cylindre sera boulonné au bout de la latte de 45 cm.
Réglage du deuxième cylindre sur la latte :
Sur la base contre le pvc, on place le carton d’1 mm puis le ressort.
On place le levier perpendiculairement à la base avec le cylindre contre le pvc ( vers l’extrémité de la base ) , on place un support à l’autre extrémité afin de maintenir le levier horizontalement.
Comme roulette extérieure, on prend le cylindre d’une base que l’on place contre le ressort. Forage et boulonnage.
Recouper à la scie sauteuse les extrémités près des pvc pour ne pas être gêné par le boulon de la roulette extérieure lors du cintrage.

Finition des bases :
Fixer les lattes de 30 cm avec le levier placé perpendiculairement.
Malognes
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Message par Malognes »

Mur chauffant en béton sur base métal stud 50 mm :

Les profils métal stud sont les profils métalliques employés pour les cloisons Gyproc.
Avec treillis de chappe pour dissiper la chaleur.
Plâtre ou béton, la chaleur massique est identique. Mais le béton est moins cher et est plus facile à mettre en œuvre.

Principe de base:

Découpage du carrelage :
Vu le poids du mur chauffant, il faut rechercher la dalle ou gitage béton.
Pour couper le carrelage en faisant très peu de poussières, il faut remplacer la lame de la scie rotative à bois par un disque diamanté. Avec un aspirateur branché sur la scie, le tour est joué.
Pour les extrémités, c’est autre chose avec la petite disqueuse.
Enlever la chape pour retrouver la dalle de béton.

Pose des profils métal-stud :
Profil métal stud en extrémité de mur. Si le mur est trop long, on subdivise en assemblant 2 profils pré-foré au diamètre 2.5 mm avec des vis gyproc 3.5 mm et des petits morceaux de latte de 45 mm de largeur.
Ancrage des métal-stud sur les murs avec une vis 5 x 50 mm et cheville 8 mm tous les 25 cm.
Base des profil à hauteur du carrelage.

Bétonnage de base :
On place une planche 10-4/4 à plat au sol contre les profils métal-stud et on bétonne.
Les pieds des profils seront maintenus par le béton.

Fabrication du serpentin d’Alpex :
Montage sur treillis galvanisé 5 x 5 cm de chappe.
Pour assembler les treillis ou le tuyau sur le treillis , j’ai employé du fin fils métallique enrobé de plastique vert que l’on emploie en jardinerie pour tuteuré les plantes (50 m). C’est impeccable, il ne faut pas plus gros.
La largeur des treillis sera la largeur entre les profils.
Avec le cintreuse, il faut être à 2 personnes : un pour la cintreuse (cintrer un peu plus que la parallèle car l’alpex revient) et un autre pour dérouler le rouleau, le soulever et le déplacer.
On ligature l’horizontale précédent quand on a cintré.
Pour un treillis de 2.5 x 2 m avec un espacement de 10 cm, il faut environ 1 heure 10 minutes avec les ligatures prédécoupées à environ 12 cm.
Image

Pose du serpentin au mur :
Sur 3 vis fixées au mur.
Comme on est partie d’un rouleau le centre du treillis est contre le mur et les extrémités vers l’avant.
Il faudra fixer les extrémités et mettre un calage au centre pour être à … mm du mur.
Image

Prise des paramètres du mur :
Photos et un petit croquis pour repérer les tuyaux ultérieurement.

Fabrication du coffrage :
Panneau multiplis de 60 cm de hauteur , épaisseur 18 mm
Renforcé par des planches 10-4/4 rabotées 4 faces.
Une a 6 cm du haut.
Deux a 6 cm du bas
Verticalement, une toute les 50 cm.
Assemblé par des vis agglo 5 x 50 mm
Remarque : plusieurs vis en bout de planche : c’est là qu’il y aura le plus d’effort.
Trous de fixation à 2 cm du bord vertical du multiplis, 2 cm des bords puis 9 cm entre chaque trous.
Image

C’est cette partie qui prend le plus de temps.

Fixation de la plaque gyproc hydrofuge de 12.5 mm :
Décaler les vis gyproc (35 mm) par rapport aux tous du panneau de coffrage.

Fixation du panneau de coffrage :
Avec des vis gyproc de minimum 45 mm.

Etançonnement du panneau de coffrage :
La poussée due au poids du béton est énorme.
Lors de l’étançonnement, il faut être contre un support fixe et sûr : cela ne doit pas bouger sinon le coffrage va bouger.
Faite comme sur les photos :
Image

Image

Ne pas faire – Ne pas faire:
Image
Cherchez les différences du montage.

Bétonnage :
Il faut pour le béton du petit gravier 2-7 mm.
J’ai trouvé chez Bricomachin un bac plastic gris normalisé 18 litres que j’ai recoupé en diagonale au disque diamanté.
Avant de couler le béton, il faut appliquer du ruban de potection peinture de 5 cm sur le gyproc et le coffrage pour ne rien avoir entre-eux.
Au début, je le remplissais comme une pelle de bulldozer et j’ai fini par la remplir à la truelle (remplissage moins fatigant et chantier nettement plus propre).
Image
Béton assez liquide vibré légèrement à chaque ligne de remplissage.

Montée du mur chauffant :
60 cm toutes les 24 heures.
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chriis45
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Message par chriis45 »

bonjour malognes,
ya un truc que j'ai pas compris...les plaques de placo hydro qu'on voit... elle ne sont qu'en bas??? ou tu les mets tout le temps, et ta planche de 60 renforcée ne sert qu'"a maintenir les plaques pour ne pas qu'elles se déforment?
moi quand je bosse je suis beaucoup moins soigneux... et du coup je passe une temps fou ensuite en nettoyage... :P
tu mets tes tuyaux du bas jusqu'à quelle hauteur? quelle longueur de boucle mets tu?
Malognes
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Message par Malognes »

Bonsoir,

Tu montes de 60 cm tous les jours; le temps que le béton prenne.
Travailler dans un endroit propre et en ordre est un gain de temps et de sécurité.
Je commence à 15 cm pour terminer vers les 2 mètres.
Points prioritaires : fixation des métal-stud, construction du coffrage bois et étançonnement. Le béton est plus fort que l'on ne croit; il faut du solide.
Je vais compléter dans le prochain message.

A+
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