Les courts cycles en question
Posté : lun. mars 11, 2013 3:24 pm
On constate sur ce forum que beaucoup de machines fonctionnent avec des cycles de très courtes durées, pour des raisons de fonctionnement mécanique lié à la lubrification, les compresseurs ne devraient pas faire plus de 10 démarrages par heure, ce qui représente une limite maximum ( données COPELAND pour les compresseurs Scroll ), un compresseur fonctionnant en respect des algorythmes de fonctionnement de la PAC, respect des dégivrages et des temps de dégazage de l'huile de lubrification pourra avoir une longévité d'environ 25 ans.
On constate malheureusement que ce n'est pas le cas pour de nombreuses machines, liées à leur mauvais fonctionnement.
2 cas principaux :
- machines à régulation TOR, sur ces machines, les courts cycles apparaissent principalement à cause de leur régulation mal adaptée et/ou un volume hydraulique trop restreint, un ballon tampon est obligatoire pour assurer le confort .
- machines Inverter à puissance variable, ces machines sont beaucoup plus difficiles à maitriser si on ne respecte pas les principes de leur régulation interne. ( régulation de vitesse du compresseur en fonction de la température de condensation )
En fonctionnement continue, ces machines produisent de l'eau à température variable dans les limites étroites liées à leur technologie, ce qui oblige à décliner ces machines en 3 types principaux en fonction de la température de sortie d'eau:
- basse température pour une sortie entre 35/45°C
- moyenne température pour une sortie entre 45/65°C
- haute température pour une sortie supérieure à 60°C
Les courts cycles proviennent principalement d'une inadéquation entre la possibilité de la machine et la nécessité des émetteurs de chaleur et d'une régulation très mal adaptée qui l'oblige à produire de l'eau en dehors de sa fourchette de production. Vouloir faire une régulation de sa température de sortie d'eau conduira immanquablement la machine à fonctionner en courts cycles.
Une machine inverter est prévue pour fonctionner sans ballon tampon, mais cela nécessite une adéquation parfaite entre ses possibilités et le type d'émetteur employé et une régulation qui la fera fonctionner en PUISSANCE VARIABLE, en dehors de ces paramètres, elle aura un fonctionnement erratique en courts cycles.
Pour arriver à faire fonctionner ces machines à peu près correctement, on pourra adjoindre un BT pour allonger les cycles de fonctionnement, et encore adjoindre un thermostat sur une loi d'eau mal construite, dans ces conditions particulières, une machine TOR, moins complexe, aurait été d'avantage en mesure d'assurer le service demandé.
Voila un graphe d'une machine inverter sur un cycle de plus de 12h, sans BT.
A la vue du marché PAC actuel, on pourrait se poser la question sur les raisons de la complexité accrue des régulations des machines TOR et de l'inadaptation des régulation des machines inverter, il y a là quelque chose d'étrange dans son incohérence, beaucoup d'amateurs de techniques d'énergies renouvelables s'en détourneront définitivement, quel dommage
On constate malheureusement que ce n'est pas le cas pour de nombreuses machines, liées à leur mauvais fonctionnement.
2 cas principaux :
- machines à régulation TOR, sur ces machines, les courts cycles apparaissent principalement à cause de leur régulation mal adaptée et/ou un volume hydraulique trop restreint, un ballon tampon est obligatoire pour assurer le confort .
- machines Inverter à puissance variable, ces machines sont beaucoup plus difficiles à maitriser si on ne respecte pas les principes de leur régulation interne. ( régulation de vitesse du compresseur en fonction de la température de condensation )
En fonctionnement continue, ces machines produisent de l'eau à température variable dans les limites étroites liées à leur technologie, ce qui oblige à décliner ces machines en 3 types principaux en fonction de la température de sortie d'eau:
- basse température pour une sortie entre 35/45°C
- moyenne température pour une sortie entre 45/65°C
- haute température pour une sortie supérieure à 60°C
Les courts cycles proviennent principalement d'une inadéquation entre la possibilité de la machine et la nécessité des émetteurs de chaleur et d'une régulation très mal adaptée qui l'oblige à produire de l'eau en dehors de sa fourchette de production. Vouloir faire une régulation de sa température de sortie d'eau conduira immanquablement la machine à fonctionner en courts cycles.
Une machine inverter est prévue pour fonctionner sans ballon tampon, mais cela nécessite une adéquation parfaite entre ses possibilités et le type d'émetteur employé et une régulation qui la fera fonctionner en PUISSANCE VARIABLE, en dehors de ces paramètres, elle aura un fonctionnement erratique en courts cycles.
Pour arriver à faire fonctionner ces machines à peu près correctement, on pourra adjoindre un BT pour allonger les cycles de fonctionnement, et encore adjoindre un thermostat sur une loi d'eau mal construite, dans ces conditions particulières, une machine TOR, moins complexe, aurait été d'avantage en mesure d'assurer le service demandé.
Voila un graphe d'une machine inverter sur un cycle de plus de 12h, sans BT.
A la vue du marché PAC actuel, on pourrait se poser la question sur les raisons de la complexité accrue des régulations des machines TOR et de l'inadaptation des régulation des machines inverter, il y a là quelque chose d'étrange dans son incohérence, beaucoup d'amateurs de techniques d'énergies renouvelables s'en détourneront définitivement, quel dommage