http://www.e2ltd.com/download/Publication_ATEE.pdf
http://www.e2ltd.com/download/Publicati ... _ADEME.pdf
Un petit résumé pour les flémards quand même...
La plupart des moteurs utilisés dans l’industrie du froid sont des moteurs à deux paires de pôles, dont la vitesse de
rotation est de 3 000 tr/mn. L’application de la vitesse variable à cette technologie de moteur, engendre une faible
plage de régulation. Cette limite est générée par la limite haute des moteurs électriques. Il n'y a aucune contradiction
à faire tourner un moteur électrique à de faibles vitesses de rotation.
Ainsi la Variation Electronique de Vitesse (VEV) ne permet des gains énergétiques que si elle est intégrée dès la
conception du compresseur et aussi celle de l’installation. La plage de variation va de la limite basse fixée par la
lubrification du compresseur, à la limite haute fixée par la vitesse de rotation maximale du moteur électrique. Les
vitesses de rotation des modèles VEV varient entre 1 000 tr/mn et 7 000 tr/mn, d’où une aisance de variation de la
puissance frigorifique.
Pour les systèmes à vitesse fixe, on constate que la
consommation d’énergie n’est pas proportionnelle à la
charge thermique. Moins cette charge thermique est
importante plus la consommation énergétique l’est. Ces
constats ont été faits en réalisant des scénarios
thermiques où les charges sont variables de 10 à 100%
par pas de 10%. Ces scénarios thermiques discrétisés
permettent la comparaison des consommations
d’énergie des deux types de compresseurs : à vitesse et
à vitesse variable.
Dans l'ordre, scénario 1 et 2:Une fois connues les consommations d’un compresseur à vitesse variable et d’un compresseur à vitesse fixe pour les
10 pas de puissance variant de 10 à 100 %, il a été vérifié qu’il est possible de prévoir la consommation pour des
scénarios thermiques divers en agrégeant les consommations élémentaires mesurées pour chaque pas de puissance.
Deux exemples sont présentés sur les figures 8 et 9 avec des variations de charge thermique sensiblement différentes
entre le scénario thermique n° 1 et le scénario thermique n° 2. Une durée de 24 heures a été choisie comme référence
de temps pour ces scénarios.
Conclusions
Les résultats de mesure montrent que la réduction de consommation électrique sur une journée est de 18% pour le
scénario thermique 2 et de 13% pour le scénario thermique n°1. Les mesures mettent en évidence un accroissement
des gains énergétiques lorsqu’il y a accroissement des temps de fonctionnement à faible charge thermique.
Des procédés industriels vont être étudiés pour analyser des temps de fonctionnement typiques hors du régime
nominal et pour connaître la variation des niveaux de charge thermique. Ceci permettra de prévoir, sur une base
annuelle, les gains énergétiques associés à la vitesse variable et permettra aussi le calcul du temps de retour
d’installations de ce type.