Beyond The Sea : naviguer grâce à la traction par kite

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Chanbon
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Beyond The Sea : naviguer grâce à la traction par kite

Message par Chanbon »

Qui a dit que les bateaux ne navigueraient pas propre :wink:

Faire avancer tout type de bateaux par la traction par voiles de kite, c’est ce que propose le projet Beyond The Sea dont le navigateur français Yves Parlier est à l’origine.

http://wehicles.com/news/Beyond_The_Sea ... 75335.html

Tous les bateaux seraient en mesure de recevoir cette technologie © Beyond The Sea
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UN ENJEU ÉCOLOGIQUE

C’est en se basant sur des données bien précises qu’Yves Parlier a réussi à fédérer autour de lui une équipe de chercheurs pour pallier les conséquences néfastes de la navigation sur l’environnement. Aujourd’hui, 90% du commerce mondial est maritime. Les flux de cargaisons par la mer ont été multipliés par 5 en trente ans et sont amenés à doubler d’ici 2020, indique le site Internet de Beyond The Sea. L’objectif du projet est de proposer une solution durable afin de réduire, dans un premier temps, de 20%, les émissions de CO2, NOx (oxydes d’azote) et SOx (oxydes de soufre) associés aux transports maritimes, et, pourquoi pas, dans un futur proche, baisser de 30 à 40%.

LA TRACTION PAR KITE

Pour remplir son objectif, Beyond The Sea souhaite proposer à tous les bateaux la possibilité d’une traction par kite. « Une solution propre, abordable, un mode de propulsion efficace et universel pour les navires de toute taille », explique le site Internet vitrine. C’est le navigateur Yves Parlier, reconnu au niveau international pour ses résultats sportifs dans de prestigieuses courses au large, qui, depuis 2007, s’est lancé dans la création de ce projet innovant. La traction par cerf-volant, provenant de la même technologie que pour le kitesurf, prévoit d’utiliser le vent comme seule source d’énergie.

PRINCIPE

Le principe de fonctionnement est plutôt simple. Beyond The Sea propose, aux professionnels de la mer intéressés, des ailes de toutes tailles, pouvant prendre en charge une partie ou la totalité de l’énergie nécessaire au déplacement d’un navire. Tout est étudié avant de choisir une voile : la zone de navigation, les performances et caractéristiques du bateau, et les objectifs des navigateurs ou armateurs. Le kite est alors raccordé à un point du navire. Il peut être en mouvement ou fixe, selon la force de traction souhaitée. Le pilotage de l’aile est assuré automatiquement, ou manuellement. Celle-ci a été pensée pour fonctionner avec toutes les allures du vent : du près au vent arrière.



Schéma des allures possibles grâce au kite © Beyond The Sea

LES ATOUTS DU KITE

Un certain nombre d’atouts de cette technologie sont mis en avant sur le site Internet consacré au projet. Le premier d’entre eux étant, bien sûr, l’aspect environnemental. Le kite, en plus d’aider à la propulsion du bateau, l’allège de par sa traction verticale, réduisant encore les besoins énergétiques, expliquent les porteurs de projet. Ainsi, suivant le rendement souhaité, il est possible de se passer complètement du moteur à combustible, au profit de l’énergie naturelle. Combiné à ce premier atout, intervient immédiatement après le gain économique de 20% sur les dépenses en carburant.

En outre, l’utilisation du cerf-volant, en cas de panne, permettrait d’éviter des frais de remorquage tout en minimisant le retard engendré. Sans oublier que, comme expliqué ci-dessus, Beyond The Sea a fait de l’adaptabilité une priorité pour toucher un maximum de navires. Gros, petits, de loisirs, de pêche ou de marine marchande : tous peuvent recevoir cette technologie. Enfin, Beyond The Sea, au-delà d’assurer l’équipement et le suivi, dispense aussi la formation des navigateurs.

EN PHASE OPÉRATIONNELLE



Tractage du bateau Arkema Région Atlantique © Beyond The Sea

Beyond The Sea est entré dans la phase opérationnelle. Le 30 mars dernier, Yves Parlier, aux côtés du navigateur Lalou Roucayrol, a tracté au moyen de son dispositif le bateau Arkema Région Aquitaine, de l’ile de Madère aux Canaries. Les cerfs-volants avaient pris le relais du mât perdu lors de la dernière transat Jacques Vabre.

Pour cette aventure, plusieurs prototypes de kites ont été conçus et réalisés à Arcachon (33), qu’on a pu voir travailler en situation pendant de longues périodes. Et le résultat s’est avéré positif. L’équipage a pu mettre en service jusqu’à 3 de ces ailes simultanément. Et bien que le bateau n’a pas été prévu pour cela, leur utilisation s’est avérée simple et efficace.

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