En parallèle au post "nouvelle campagne de mesure", je m'intéresse à l'optimisation de mon installation qui se fera l'été prochain. Je vous propose de présenter cela sous une forme pédagogique avec possibilité à chacun d’intervenir, de donner son avis, pour que cette optimisation soit la plus poussée possible, tout en restant réalisable.
Les raisons de ces travaux sont les suivantes :
- La pose du capteur de débit et le passage d'un BT en parallèle à un BT en série impose un travail de plomberie, c'est l'occasion d'apporter d'autres modifications
- Les hausses d’électricité annoncées pour les prochaines années m'incitent à améliorer tout ce qui peut l’être, car ma conso chauffage et tout de même de 2000 euros/an. La maison possédant d'énormes inconvénients intrinsèques, l'isolation sera perfectible mais restera dans tous les cas bien médiocre, il faut donc optimiser le fonctionnement du système de chauffage.
- Avec 6 ans de recul sur mon installation, d'observations, je connais maintenant très bien les points faibles et forts, les caractéristiques, et les améliorations qu'il est possible d’apporter.
- Optimiser par soit même n'est pas sans présenter un aspect « plaisir du travail bien fait »
Cela posé, je vous présente l'état actuel du système de chauffage, en simplifiant un peu (on ne prend en compte qu'une PAC, car 90% du temps, une PAC seule couvre le besoin de puissance, et surtout la présence d’organes communs (pompe à eau, circulateur général chauffage) tend à optimiser le COP quand les 2 PAC fonctionnent ensemble. Je fais donc une analyse dans un cas défavorable.
Pour simplifier la suite, je présenterais les puissances des différents organes toujours dans le même ordre :
En kW : Compresseur / circulateur primaire glycolé / circulateur PAC chauffage / circulateur général chauffage / pompe à eau
Etat actuel, à 13,6°C/45°C (primaire glycolé, chauffage départ PAC), état « moyen » de fonctionnement :
4,3/0.25/0.21/0.1/0.55
Soit 5,41 kW en fonctionnement.
Que peut-on améliorer ?
La pompe à eau !
550W pour 5 m3/h, pas mal me direz-vous, mais ici, l’eau affleure, « pousse » dans la pompe par effet siphon, et j’ai déjà cassé une pompe à eau par usure de l’engrenage moteur/hydraulique à cause d’une vitesse de rotation trop élevée (due à une perte de charge totale … négative !!)
Bref, trop d’eau, trop vite, casse matériel, c’est à revoir.
Soit on passe avec une pompe plus petite (370 W pour un débit à peine moindre chez Forinox ou Guinard), possible, gain net de 180W, mais le pb de la vitesse de rotation demeure, que seul un bridage (vanne papillon en partie fermée) permet de gérer par perte de charge artificiel, mais avouez que freiner l’eau pour ne pas casser la pompe n’est pas terrible pour qui veut optimiser la dépense d’énergie !
J’ai fait travailler mes petites cellules grises et j’ai cherché quel type de pompe offrait un gros débit, pour une conso minime, pour un cas particulier ou il n’y a quasiment pas de pertes de charge (validé par l’observation !), et qui ne « passe pas au travers » si elle tourne à plein régime quasi sans pertes de charge… Et j’ai trouvé…
La pompe de piscine !
J’ai trouvé un modèle de 180 W pour 6 m3/h pour une perte de charge de 8m !
370W d’économisé ! Enorme, c’est possible, grâce à mes tuyaux en 50 mm (spiralé), même si c’est une pompe monophasé ( je préfère le tri, comme pour ma pompe immergée actuelle, mais impossible de trouver un si petit moteur en tri)
J'arrète ici le premier chapitre des optimisation pour ne pas rendre trop long et indigeste ce monologue qui a pour vocation d'etre un echange autant qu'un exposé, n'hesitez pas à commenter, la suite ne saurait tarder
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