BonjourASF67 a écrit : Mais la vérité n'est pas "que là". Nous pouvons philosopher encore longtemps.
Le big problème est là, il ne faut pas se cacher la vérité, en augmentant le nombre de participants, la part d'un gâteau limité sera forcement reduite. Les 7 milliards d'habitants sur terre ont été dépassés en 2011.
Les Nations-Unies – conseil économique et social – viennent de publier un rapport explosif sur la démographie mondiale (le Monde du 15 février).
La plupart des experts admettait jusqu’à présent le principe d’une stabilisation de la population mondiale à l’horizon de 2050, une fois atteint un plafond de 9 milliards d’habitants (nous sommes 7 milliards).
Les démographes estimaient en effet que le développement économique, social et culturel, l’essor de l’éducation, la diffusion de la régulation des naissance, rendaient probable un plafonnement de la population mondiale vers le milieu de notre siècle. Toutes les projections sur l’avenir de l’humanité à cette échéance, en termes d’occupation de l’espace, de partage des ressources alimentaires, en eau potable, en utilisation des matières premières et de l’énergie reposaient sur cette prévision.
Or, l’étude qui vient de sortir balaye l’idée d’une sorte de mécanisme naturel de stabilisation de la population planétaire une fois atteint le seuil de 9 milliards. Rien ne permet d’exclure l’hypothèse d’un maintien voire d’une augmentation de la fécondité dans les pays les plus pauvres du monde (jusqu’à 5 ou 6 enfants par femme, contre 1,5 en Europe), portant la population du globe à 10, 5 milliards en 2050 puis à 14 milliards en 2100.
Un tel scénario est porteur de toutes les risques : famines, conflits pour le contrôle des ressources naturelles et l’occupation de territoires habitables, mouvements massifs de population.
L’objectif n’est pas d’être optimiste ou pessimiste mais réaliste. Le monde de demain n’est pas une abstraction, mais celui de nos enfants…