alain30 a écrit :Fast fast, we want your document (seriousness), contradictory Nappe
Peut être plus de chance d'obtenir le fameux sésame dans la langue de Shakespeare
Toutefois nous doutons
Salut Alain
Tu aimes bien titiller, mais, comme je l'ai souvent montré ici, je reste une "fine lame", solide en argumentation
Il est d'une simplicité biblique de démontrer qu'une PAC dimensionnée à 80% de la puissance maxi, avec une relève en parallèle électrique ou thermique, couvrira, selon les caractéristiques climatiques du lieu considéré, de au moins 90 % à presque 100% des besoins annuels.
Mais ma parole ne semble pas peser bien lourd devant les mastodontes institutionnels, avec lesquels, rappelons le, je ne suis pas fondamentalement en désaccord, c'est juste que je trouve plus pertinent d’être entre 60 et 100% en géo, et entre 80 et 120% en aéro que l'inverse.
Mais j’arrête là mon discourt qui ne parviendra pas à te convaincre, même avec demo physique, même avec exemples concrets, faute de références d'institutionnel.
Donc, une p'tite ref, qui pèsera plus, bien qu'issue des même constatations/simulations que les miennes :
BRGM, page 28 de ce document dédié à l'aquathermie :
Etant donné le contexte de l’opération rappelé dans le préambule, c’est de la qualité
de la mise en adéquation de la ressource et des besoins, dont va dépendre l’efficacité
énergétique et économique de l’opération.
Le déroulement d’une opération ainsi que le cahier des charges d’une étude de faisabilité
sont présentés en annexe.
En fonction de l’écart entre le potentiel de la ressource (« débit maximum probable ») et
le débit maximum utile (débit permettant de satisfaire la totalité des besoins théoriques),
une analyse détaillée doit être menée pour définir le taux de couverture optimal
résultant du meilleur compromis entre le taux de couverture, les coûts d’investissement
et les économies générées.
Il n’est en effet pas toujours pertinent de chercher à couvrir la totalité des besoins
avec la solution PAC sur nappe.
L’analyse du fonctionnement dynamique du bâtiment et des systèmes permet de
mettre en évidence les fluctuations d’appel de puissance et notamment le fait que
les puissances maximales (donc les débits de pompage sur nappe) sont appelées une
faible part du temps de fonctionnement (cf courbe monotone page 25).
Le dimensionnement de la PAC sera donc établi soit pour assurer la totalité des besoins,
soit pour fonctionner en « base » (par exemple, en Ile-de-France, 70 % de la
puissance chauffage couvrant 90 % des besoins).
Doc ici :
http://www.geothermie-perspectives.fr/1 ... ev2008.pdf
Ils donnent même un exemple dimensionné à 70% de puissance chauffage pour l'Ile de France, couvrant 90% des besoins.
Comme j'aime à le répéter : Les faits sont têtu !