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Aérothermie - Géothermie par capteurs horizontaux ou verticaux, eau ou fluide - Géothermie sur nappe phréatique
pat31
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Message par pat31 »

surement un peu des deux mon général

tu as je pense raison quant tu dis :
Il me semble que (mais mon impression peut être fausse) si la géothermie se caractérise par une forte énergie disponible mais présente l'inconvénient d'une très faible diffusivité

mais l'augmentation de la surface de captage tirant moins sur l'nrj disponible par m2, celle ci met moins de temps à se recharger

donc il conviendrait de dimentionner en fonction de l'nrj demandée (ce qui est fait par tous) mais aussi de la diffusivité de l'nrj en fonction du substrat et de la capacité à se recharger....d'ou mon post originel[/i]
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copalp
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Message par copalp »

Bonjour,

je ne suis pas sur que Tous partagent le point de vu de cricri sur le capteur "terre" :
Ceci me conforte dans l'impression de médiocrité technique de cette solution qui se retrouve dans le rendement global de l'installation.
J'ai conçu et suivi (mesures périodiques des pressions HP et BP) plusieurs PAC avec capteur plan enterré et PAC avec captage sur eau (source, nappe). La conclusion sur la meilleure solution ne coule pas de source (!). Le captage sur eau (à condition que ce soit possible) pour être plus intéressant que le capteur plan doit se faire à moindre coût énergétique et à une température nettement positive. C'est à dire qu'il ne s'agit pas de dépenser 500 W pour remonter l'eau d'un puits profond ou puiser les calories dans un ruisseau proche de 0°C l'hiver. Un COP de 4 à 5 est courant sur une PAC à capteur plan bien dimensionné : ce chiffre ne me paraît pas médiocre.
Ce n'est pas parce que les conseils sont gratuits que leur valeur est nulle !
Cricri

Message par Cricri »

Bonjour

oui mais l'appel d'énergie sur un capteur plan est soit nul (arrêt de la PAC) ou soit maximal (7500 w dans l'exemple ci-dessus).

Pour prendre une comparaison, la différence fonctionnelle entre un capteur horizontal et un réservoir ressemble à celle qui existe entre un chauffe-eau instantané et un cumulus. Dans le premier la puissance demandée est très élevée pendant que l'on tire de l'eau et nulle quand on ferme le robinet ; dans le cas du ballon accumulateur la puissance immédiate sollicitée est beaucoup moins importante mais mieux étalée dans le temps. Dans les deux cas pour un même usage l'énergie globale absorbée est strictement la même (hors pertes).

Dans l'exemple du capteur de 500 m lorsque la PAC est à l'arrêt le potentiel d'énergie disponible dans l'eau ne représente que 5 minutes de consommation lors du redémarrage. Même si la machine s'est interrompue plusieurs heures. Dans un bassin le transfert énergétique se déroule en continu et est dissocié de la circulation de l'eau, les pointes de puissance extraites de l'environnement sont lissées.

L'idée (encore très virtuelle et peut-être erronée) du bassin serait de viser un fonctionnement avec une température d'eau primaire entre 6° et 12° et non plus 0° (ou moins) comme c'est le cas pour le capteur à tubes.
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copalp
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Message par copalp »

Pourquoi puiser les calories dans une "piscine" reste problématique :

supposant tout d'abord que l'on va fonctionner en adiabatique (pas d'échange avec l'extérieur) pendant tout l'hiver. Donc le froid n'influe pas sur la température de la piscine (c'est déja optimiste !).
Prenons une consomation hivernale réaliste de 4000 kWh électrique qui avec un COP de 4 permet de prélèver 12000 kWh frigo.
12000 kWh = 10334 Mcal.
La piscine fait 200 m3 de volume (c'est déja une belle piscine !) soit 200000 kg. Les calories prélevées à l'eau feront varier sa température de 52 k : ça fait beaucoup trop !!
Maintenant en acceptant de faire géler l'eau, quel volume est nécessaire pour passer l'hiver ?
Chaleur latente de solidification : 82 cal/g.
Il "suffit" de 126 m3 sans même faire varier la température.

Donc la PAC à capteur plan est une congélatrice de terrain :wink:
(ce que j'avais déja vérifié en mesurant les températures).

Le tout est de bien dimensionner le capteur pour éviter le gonflement du terrain et permettre son dégèle dans la masse hors période de chauffage.

L'échangeur terre présente une résistance thermique élevée, pour attenuer cet inconvénient il faut, comme l'écrit cricri, prélever dans le sol juste la puissance nécessaire et en continu si possible : d'où la variation de vitesse du compresseur ou éventuellement deux compresseur en tandem (c'est cette 2ème solution que j'ai adoptée).
Ce n'est pas parce que les conseils sont gratuits que leur valeur est nulle !
Cricri

Message par Cricri »

copalp a écrit : supposant tout d'abord que l'on va fonctionner en adiabatique (pas d'échange avec l'extérieur) pendant tout l'hiver.
Hé hé, j'apprécie l'humour :)
J'imaginais déjà la piscine pas encore décongelée l'été suivant, le regard perplexe des voisins et les pigouins qui s'installent !!

C'est une curieuse hypothèse sur un forum consacré à la géothermie que d'imaginer un exemple sans échange avec l'environnement ?!
C'est sûr que vu ainsi ça fonctionne moin bien !

Bien entendu l'idée n'est pas d'utiliser un bassin (piscine ou citerne enterrée) de stockage de la totalité des calories nécessaires à une saison de chauffage, mais de l'envisager comme échangeur "économique" à usage multiple, l'énergie étant effectivement puisée dans le sol qui l'entoure. On doit bien sûr veiller à éviter absolument le gel afin de sauvegarder la structure de la cuve et le COP.
Désolé de m'être mal fait comprendre.
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Message par copalp »

Bien sur qu'il est utopique de ne pas considérer l'échange ! Mais celui-ci n'est pas forcement favorable... Mon exemple n'est de ce point de vu pas complètement pessimiste. La difficulté provient justement du fait que l'échange dépend de nombreux paramètres : nature du sol, présence d'eau stagnante ou ruisselante, exposition etc ...
Une idée (déja expérimenté) consiste à réchauffer le capteur avec un circuit enterré couplé à des panneaux solaires. Bonjour l'investissement :shock:
Ce n'est pas parce que les conseils sont gratuits que leur valeur est nulle !
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